Pour Netanyahu (et ses soutiens internationaux dont les États-Unis), le but n’est pas de libérer les otages mais d’entretenir la guerre non seulement pour préserver ses intérêts personnels et échapper à la justice israélienne et internationale (pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre) mais aussi pour en finir avec les Palestinien·nes dans ce que la Cour internationale de justice appelle un « plausible » génocide.
Face à la banalisation de ces crimes, la CGT ne se résignera jamais. Elle appelle à :
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- un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, la fin du blocus, le retrait de l’armée israélienne de la Bande de Gaza ;
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- un soutien matériel et politique à l’UNRWA* attaqué par l’armée israélienne ;
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- la protection des journalistes palestinien·nes et l’ouverture de Gaza à la presse internationale ;
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- la libération de toutes les personnes détenues : otages détenus par le Hamas, 10 000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international, milliers de Palestinien·nes de Gaza en centres de détention et de torture ;
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- la fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid vis-à-vis des Palestinien·nes et la fin de la criminalisation des défenseur·es de la paix en Israël qui manifestent en nombre ces derniers jours.
Enfin, elle appelle le gouvernement français à prendre une position claire quant à l’impunité dont bénéficie le gouvernement israélien. Cela passe notamment par :
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- un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires ;
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- la mise en œuvre de sanctions diplomatiques et économiques (notamment suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël) ;
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- la reconnaissance par la France de l’État de Palestine, associée au rappel du droit au retour des réfugiés palestiniens et à l’affirmation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
La CGT appelle à se mobiliser pour faire entendre au peuple palestinien et aux défenseur·es de la paix en Israël la voix de la solidarité internationale pour un cessez-le-feu immédiat et la mise en œuvre de sanctions contre le gouvernement israélien.
Montreuil, le 4 septembre 2024